Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir alors que sur les 3 salles composant le musée, l’une (la plus petite) présente l’histoire aborigène (qui, si l’on se cantonne à la vision donnée se résume à une barque en eucalyptus et un boomerang en acacia), la deuxième propose une galerie photo des différents films et autres séries télévisées tournés dans la ville (ça c’est de l’histoire !) et la dernière parcours en long en large et en travers la construction du fameux « Harbour Bridge » ; ce fameux pont, qui a fêté son 75ème anniversaire il y a 15 jours à été inauguré en 1932 par Jack Lang (ça ne s’invente pas !). Il me fait un peu penser à la tour Eiffel : un monstre d’acier qui fait la fierté de ses habitants et le bonheur des touristes.
La question récurrente est donc « ah, tu visites Sydney : tu as traversé le pont à pied alors !!?? » … mais le hic c’est que la traversée du pont n’offre aucun point de vue du fait des grillages et autres barbelés (exepté si vous acceptez de payer 180$ pour escalader la structure); donc invariablement, je prends le train … et invariablement je fait tâche au pays du culte du corps (non, je ne fais pas mon footing tous les matins avant d’aller travailler …).
L’Université de Sydney, créée en 1850, accueille 45 000 étudiants de toutes nationalités. Sur le campus, on peut très vite se rendre compte de la proximité de l’Asie qui fournie 50% des étudiants. C’est une petite ville avec ses commerces, qui vont de la librairie à la pharmacie, ses installations sportives (les cours de tennis sont juste sous ma fenêtre) et ses « eateries » qui permettent de se restaurer à toute heure mais j’avoue que à part les sushi, le reste est un peu trop huileux à mon goût.
En ce qui concerne l’architecture, on est bien loin de nos blocs de béton ; le gothique « Great Hall » (en photo) serait inspiré des universités d’Oxford et de Cambridge (nous n’avons pas les mêmes valeurs !). Les pelouses accueillantes abondent et les étudiants en profitent allègrement, avec la complicité de la météo.
La face cachée de l’iceberg, me direz-vous ?? Je crois bien l’avoir trouvée : 25 000 $ (16 000 €) … c’est le montant qu’il faut débourser chaque année à l’inscription. Les enseignants sont de ce fait très courtisés et les dessous de table pour relever de quelques points une copie ne sont a priori pas légende…
les autres a
quariums, avec il est vrai un petit plus : les tunnels transparents qui permettent de voir au plus près l’évolution de requins et autres raies Mantas.... différemment de nous
Nourriture
Alors là !! Il y a réellement de quoi dire : en fait, les coutumes culinaires sur les côtes de la mer de Tasmanie n’ont strictement rien à voir avec nos habitudes de gastronomes.
Ainsi, je passe au minimum 1h30 à arpenter les rayons des supermarchés pour
1) essayer de comprendre quel est le produit que je tiens en main :
le conditionnement est tellement différent que je dois lire l’intégralité des étiquettes (si possible dotée de mon harraps de poche …). Pour les fruits, c’est plus facile, mais si quelqu’un peux m’éclairer sur l’utilité de cette cire qui trône à l’extrémité de mes bananes, cela me permettrait grandement d’élargir mon champ de connaissance …
2) trouver mon bonheur … alors là, pour le moment c’est mission impossible : entre le pain (de mie, cela va de soi), les steak hachés vendus par lots de 20 et the famous cheddar !!! Jusqu’à présent, impossible de trouver un morceau de roquefort (et oui, désolée mais le seul plat que je sache faire est – toujours – the so known « tarte au roquefort »… et là, j’avoue que j’en salive rien que d’y penser !)
Ces basses considérations n’ont pas l’air d’atteindre les australiens qui mangent tout et toute la journée … à n‘importe quelle heure du jour (et peut être de la nuit ?) vous croiserez des gens avec un sandwich ou des nouilles chinoises, possédant la faculté incroyable de marcher tout en mastiquant … ou de mastiquer tout en marchant ?! !
Ceci explique peut être la présence de si nombreux restaurant (à moins que ce ne soit l’inverse … on en revient toujours au fameux « l’œuf ou la poule ? ») proposant des plats à emporter à des tarifs on ne peut plus intéressants … ainsi King street, à Newton (le quartier mitoyen de l’université), propose un panel exhaustif de nationalités avec tout de même la palme d’or à
circulation
Hormis le fait qu’ils roulent du mauvais côté de la route (bien qu’ils prétendent effrontément le contraire) d’autres particularités sont à souligner et sont probablement liées à la « no worries » attitude ambiante :
Les voitures s’arrêtent aux passages piétons lorsqu’on est encore à 5m du trottoir !
De même, les piétons ne traverseront que lorsque le signal sera au vert, et cela même si la rue est totalement exempte de véhicule motorisé … il est ainsi aisé de repérer à distance les Français puisque, gardant leurs bonnes habitudes, voiture ou pas voiture, Let’s go !
Coutumes vestimentaires
le plus classique : basé sur le modèle anglais, le système scolaire impose l’uniforme … le problème c’est qu’ils ont copié leurs cousins jusqu’au choix des vêtements… ce qui est rarement en adéquation avec la météo ambiante !!
le plus surprenant : le fameux « tailleur/basket » fait un malheur ici … je ne sais pas pourquoi mais ça me fait penser à un sketch des Nuls.
le plus marrant : c’est ce que j’appelle « on Friday fait ce qu’il te play »… cela mérite une petite explication : dans la plus part des entreprises, le costume est de rigueur mais le vendredi … c’est permis ! Cela offre un certain contraste dans le cityrail !
Dans l'avion :
J'aime pouvoir rattraper les mois d'abstinence cinématographique précédent mon départ grâce à la petite télé personnelle ... mention spéciale à "Volver" en espagnol sous-titré en anglais (je me rapproche de mon record datant de 14 ans : "Danse avec les loups" en Anglais sous-titré en Tchèque !!)
J'aime pas l'impression d'avoir été une oie pendant près de 30 heures ... l'alimentation continue doit avoir fait ses preuves pour faire passer le temps : il s'est écoulé au maximum 2h12 entre deux repas / snack ... beurk !!!
à l'arrivée :
J'aime que mes bagages arrivent en même temps que moi !
J'aime passer le contrôle des papiers en moins d'1min30 ... (après Marrakech, ça change !!)
J'aime pas sortir pour la 9 ème fois depuis mon départ l'ordinateur portable de sa sacoche au cas où j'aurais caché de la nourriture dedans (des gens ont payé une grosse amende pour 3 pommes) !
entre l'aéroport et l'appart
J'aime avoir l'air totalement perdue avec mes
J'aime le RER local : aussi propre et secure que le val toulousain mais à la taille du RER parisien!!
J'aime la traversée du Harbour Bridge !
J’aime pas me souvenir juste lorsque je viens de dire non à un taxi que dans « upper pitt street » (là où je vais), il y a « upper » …
à l'appart
J'aime pas l'araignée qui m'accueille sur le pas de la porte ... pendant que mon logeur des premiers jours se muni d’un balai, je vérifie sur le lonely planet : harmless … great !! je l’aime pas quand même !!
J’aime le cacatoes qui est perché sur le balcon … il y en a plein la rue
J’aime la vue sur l’opéra et sur le Harbour Bridge !
